Présentation de l'œuvre
La Passeuse de Mots : L'œil de vérité est le deuxième roman de la saga La Passeuse de Mots de Alric & Jennifer Twice. J'ai déjà parlé des auteurs dans la critique du premier tome. Le roman est sorti le 20 octobre 2021 toujours dans la maison d'édition Hachette Romans.
Le troisième tome sortira le 9 novembre 2022. Le tome 2 est bien plus "dur" émotionnellement parlant que le premier. Je me répète sûrement un peu par rapport à la première critique, mais il s'agit toujours d'un roman de fantasy.
L'histoire
Nous suivons cette fois Arya et ses compagnons dans les terres arides de Sol'Zar, terres natales de Killian. Leur voyage de les laisse pas indemnes, devant suporter la chaleur du désert ou encore la cruauté du Père des voleurs. Retrouvailles, mystères et secrets, Arya aura bien du mal à laisser la vie du voleur loin de son intérêt.
Mais alors que le temps passe, que l'importance de son rôle s'accentue et que son titre de Passeuse de Mots résonne, elle devra faire face à des choix. Retrouver Aïdan, poursuivre sa quête... Et si tout était lié ?
Elle devra choisir le chemin à suivre, et ne surtout pas briser les liens qui semblent être la meilleure arme dont ses amis et elle disposent face au Soldat de Verre dont le nombre de fait que grandir.
Choix pour le meilleur, combats, quêtes... Et... sacrifices pour la Vérité.
Mon avis
Alors... Euh... Quoi ?
Déjà, tout comme le premier tome, c'est au ÉNORME coup de cœur !
L'évolution d'Arya est juste... géniale ! Elle est incroyable !
Et ne parlons même pas d'Alric et de Killian (oula la, j'en perds les mots).
Ça peut paraître étonnant, car j'ai mis énormément de temps à commencer à le lire, puis à le lire... mais c'est juste... MAGISTRAL !
Si j'ai mis du temps malgré mon amour pour cette saga, c'est parce que j'avais peur. Déjà parce que je ne voulais pas du tout quitter l'univers et les personnages alors que le tome 3 n'est pas encore sorti (c'est long le 9 novembre). Mais aussi parce qu'on m'avait spoilé pas mal de trucs. Et ce qu'on m'a dit me faisait juste encore plus peur d'arriver à la fin.
Finalement, c'est fait. Ça m'a probablement brisé le cœur et vidée de larmes, mais j'ai juste adorer ! L'univers est un peu une comfort place.
Les personnages sont vraiment attachants ! C'est comme une famille ! J'adore l'ambiance à Sol'Zar et avec les voleurs, ils sont juste incroyables.
Megara... la la je l'adore. Pareil pour Teslan même s'il est un peu lourd, ou Reina et Démétra... Bref, je les aime ! Ils ont tous leur personnalité et ils valent le coup d'être développés.
Ne parlons pas aussi de la beauté de la plume. Il y a tellement de beaux passages ! Et puis, c'est tellement vivant. J'ai l'impression de les suivre dans leurs aventures !
Peut-être que ce n'est pas un avis très objectif, mais j'ai juste adoré ! Je suis tellement déçue d'avoir terminé. C'est dans trop longtemps le tome 3...
Enfin, voilà, je vais essayer de me calmer, mais du coup voilà ma note (pas du tout inattendue du coup) :
Quelques citations
"Rien ne dure dans ce monde, c'est peut-être cela la chose la plus triste. Et, lorsqu'on gagne, on perd quelque chose en échange. Quitter un lieu pour en découvrir un autre, renoncer à un cocon familial pour rencontrer d'autres personnes et ainsi de suite... Nous ne pouvons que retenir les souvenirs, les traces que laissent les gens sur notre route, leurs leçons et leurs conseils. Peut-être pour mieux affronter ce que nous réserve l'avenir."
- Arya ; chapitre 2, p. 25.
"Une brève absence suffit parfois à révéler la nécessité d'une présence."
- Arya ; chapitre 13, p. 125.
"On choisit les personnes à qui on donne le pouvoir de nous blesser."
- Alric ; chapitre 22, p. 212.
"La fleur du silence s'épanouit, jusqu'à ce que Killian vienne en arracher les pétales."
- Arya ; chapitre 32, p. 320.
"On avais l'habitude de dire que nous étions « envolés » amoureux, parce que tomber faisait trop mal et que l'immensité du ciel nous permettait de voler toujours plus haut."
- Alric ; chapitre 53, p. 453.
"Elle me manque chaque jour de ma vie. Je suis rempli de son absence, alors que je devrais me sentir vide."
- Alric : chapitre 53, p. 454.
"Le sarcasme est l'apanage des gens blessés. C'est l'armure idéale."
- Esther ; chapitre 55, p. 470.
"Je suis depuis longtemps un radeau à la dérive qui sait qu'il ne rentrera jamais au port. Ou alors brisé, constellé d'éclats de bois, de liens, d'os et de verre."