12/12/2022
La Servante Écarlate (Margaret Atwood)
La Servante Écarlate – Tome 1
Présentation de l'œuvre
La Servante Écarlate, de son titre originale The Handmaid's Tale, est un roman de science-fiction dystopique écrit par Margaret Atwood et publié en 1985, avant d'être traduit en 1987. C'est un roman d'anticipation (il évoque le futur de l'humanité) qui est aussi la première dystopie de Margaret Atwood. Depuis sa parution, la version anglaise comptabilise plus de 8 millions de ventes et l'auteure lui donne une suite en 2019 : Les Testaments.
Margaret Atwood est une romancière, poète et critique littéraire canadienne née le 18 novembre 1939, et a à ce jour 83 ans. L'auteure aurait expliqué qu'elle avait commencé à écrire ce livre en 1984 lorsqu'elle habitait à Berlin-Ouest (on peut voir apparaître une référence au mur de Berlin dans l'œuvre, d'ailleurs) avant qu'elle ne déménage au Canada, puis en Alabama pour en terminer l'écriture.
Il a été adapté au cinéma (sous le même titre) par Volker Schlöndorff en 1990, mais aussi en opéra, en ballet... mais aussi sous la forme d'une série télévisée (The Handmaid's Tale : La Servante Écarlate), disponible depuis 2017 sur Hulu.
L'histoire
Nous suivons Defred au sein d'une société où tout le monde a un rôle prédifini. Il y a les Commandants, leurs Épouses, les Marthes, chargées des tâches ménagères, ou encore les Servantes qui ont pour objectif de donner un enfant au Commandant auquel elles sont attachées – c'est ce qu'est Defred. En effet, suite à des conditions environnementales, le taux de fécondité a drastiquement baissé et ils ont du trouver un moyen d'y remédier. C'est pour cette raison qu'un coup d'état ingénieusement monté instaure le régime de Gilead, une dictature religieuse.
Mon avis
Un livre que j'ai lu pour les cours, loin d'être ce que j'aime. Il ne se passe pas grand chose, ce dernier étant principalement composé de descriptions.
Cependant, j'ai apprécié la plume de l'auteure qui arrivait à parfaitement faire ressortir la mentalité du personnage principal au sein d'une société plus que... horrible.
Ce n'est pas un livre que je relirai, mais je suis quand même heureuse de l'avoir lu.
Voici ma note :
Quelques citations
"Raconter, plutôt qu'écrire, parce que je n'ai pas de quoi écrire et que de toute façon il est interdit d'écrire, mais si c'est une histoire, même dans ma tête il faut que je la raconte à quelqu'un. On ne se raconte pas une histoire seulement à soi-même. Il y a toujours un autre. Même quand il n'y a personne."
"L'ordinaire, disait tante Lydia, c'est ce à quoi vous êtes habitués. Ceci peut ne pas vous paraître ordinaire maintenant, mais cela le deviendra après un temps. Cela deviendra ordinaire."
"L'attente est aussi un lieu : c'est partout où l'on attend."
"Notre fonction est la reproduction : nous ne sommes pas des concubines, des geishas ni des courtisanes. Au contraire : tout a été fait pour nous éliminer de ces catégories. Rien en nous ne doit séduire, aucune latitude n'est autorisée pour que fleurissent des désirs secrets, nulle faveur particulière ne doit être extorquée par des cajoleries, ni de part ni d'autre ; l'amour ne doit trouver aucune prise. Nous sommes des utérus à deux pattes, un point c'est tout : vases sacrés, calices ambulants."
"Il est impossible de décrire une chose exactement telle qu'elle est, parce que ce que l'on dit ne peut jamais être exact, il faut toujours laisser quelque chose de côté, il y a trop d'éléments, d'aspects, de courants contraires, de nuances ; trop de gestes qui pourraient signifier ceci ou cela, trop de formes qui ne peuvent jamais être complètement décrites, trop de saveurs dans l'air ou sur la langue, de demi-teintes, trop."