Red Queen (Victoria Aveyard)

Red Queen 1

"Red Queen" (Victoria Aveyard) – Le Livre de Poche Jeunesse
"Red Queen" (Victoria Aveyard) – Le Livre de Poche Jeunesse

Présentation de l'œuvre

Red Queen est le premier tome de la saga de même nom comportant quatre tomes écrits par Victoria Aveyard. Il est sorti en 10 février 2015 chez HarperTeen aux États-Unis et le 10 février 2016 en France dans la maison d'édition Le Livre de Poche Jeunesse. Il s'agit d'un roman de fantasy littéraire et épique de 448 pages pour jeunes adultes. Il peut aussi entrer dans le genre de la dystopie. Il aborde les idées du pouvoir, de la rébellion, de la trahison, de l'amour, de la magie, de la royauté, de la guerre… L'année de sa sortie, il a gagné le Goodreads Choice Award du meilleur libre de fantasy et de science fiction pour jeunes adultes.

Victoria Aveyard est une auteure américaine née le 27 juillet 1990. Elle a obtenu son diplôme du programme de scénarilisation de l'Université de Californie du Sud en 2012

L'histoire

Dans un monde où la population est séparée en deux groupes, les Argents et les Rouges, Mare Barrow mène une existence misérable.

Les Argents, dont le nom vient de la couleur de leur sang, ont quelque chose que les Rouges n'ont pas : des pouvoirs. Cette différence leur a d'ailleurs permis de soumettre les Rouges à une vie de servitude et de misère. Sous l'actuel règne de Tiberias Calore VI et de l'effrayante reine Elara, le royaume de Norta va bientôt faire face à de grands tournants.

Après avoir manifesté un pouvoir, la jeune Mare se retrouve enfermée au palais, promise à un prince. Car les Rouges ne sont pas censés avoir de pouvoir…

Tout en devant apprendre à le maîtriser, elle va avoir un rôle crucial dans les événements qui vont bousculer la vie des habitants de Norta, Rouges et Argents…

Mon avis

Honnêtement… je ne m'attendais pas à autant apprécier ce livre. Il est un mélange d'un tas de choses que j'aime : fantasy, dystopie, royauté, rébellion… Il apporte une réflexion sur ce qui détermine notre valeur, ici, par cette division selon la couleur du sang. Rouge pour les moins que rien, Argent pour les êtres détenant un pouvoir.

Les personnages sont divers et Mare est une vraie dure à cuire, du début à la fin. Elle est courageuse et bienveillante la plupart du temps et – attention – si elle est trompée, c'est que nous l'avons aussi été en tant que lecteur.

C'est un roman rempli de rebondissements, qui, je crois, m'a totalement vidée d'émotions. Je pouvais rire d'une réplique et, deux lignes plus tard, pleurer pour un sort réservé à un personnage.

Ce n'est donc pas sans raison que j'ai atteint la fin de ce livre dans les larmes de toutes les émotions possibles.

La seule chose que je pourrais lui reprocher est la répétition d'expression. Par exemple, l'auteure utilise souvent le verbe "carrer" (que ce soient épaules ou mâchoire), dans un extrait assez restreint. On retrouve la répétition de certaines phrases comme "N'importe qui peut trahir n'importe qui", mais elles ne sont jamais là par hasard et participe généralement à l'élaboration de l'émotion émise des différentes scènes.

Mon cœur en a vu de toutes les couleurs, surtout avec ces deux princes, Cal et Maven, qui n'ont pas cessé de me surprendre (je n'en dis pas plus).

C'est un roman qui reste assez "léger" – si je puis dire –, donc assez facile à lire. J'étais tombée en panne de lecture après Un Palais d'Épines et de Roses, pour je ne sais quelle raison d'ailleurs, mais Red Queen, même si j'ai mis plus de temps à le lire qu'à mon habitude, a été assez simple à lire. Pour tout vous dire, j'ai lu la fin du roman en un jour. J'ai lu toute la journée. De mon réveil à la fin du roman.

Bref, je le recommande.

Je finis donc sur ma note :

Quelques citations

"Je réussis même à me convaincre que les larmes sur mes joues sont de la pluie."

— Mare ; chapitre 5, page 56.


"Rappelle-toi bien ce que tu es censée être, […]. Tu as été élevée comme une Rouge, mais tu es une Argent de naissance. Désormais, tu es Rouge dans la tête et Argent dans le cœur."

— Elara ; chapitre ç, page 117.


"Vous avez tout, ton frère et toi, prince Maven, […]. Vous vivez dans un palais, vous avez la force et le pouvoir. Vous ne sauriez pas reconnaître un malheur si vous en croisiez un et, crois-moi, je sais de quoi je parle. Alors excuse-moi si je n'arrive pas à compatir à votre sort."

— Mare ; chapitre 10, page 128.


"Maven pince aussitôt les lèvres. Mavey. Cal lui a sans doute donné ce surnom quand il était petit, et il est resté, marquant à tout jamais sa place de petit frère. Toujours en retrait. Toujours second."

— Mare ; chapitre 11, page 133.


"Ici, dans ce palais, il est facile d'oublier qu'une guerre fait rage. Mais son expression sombre atteste qu'elle n'oubliera pas, elle. Elle ne peut pas."

— Mare ; chapitre 13, page 161.


"Le juger d'après ses parents est exactement la même chose que me juger d'après mon sang, […]. Ce n'est pas parce que vous haïssez le roi et la reine que vous devez le haïr aussi."

— Mare ; chapitre 18, page 265.


"N'importe qui peut trahir n'importe qui."

— Julian ; chapitre 18, page 266.

Louise Garénaux - Auteure passionnée
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