Attention !
11/12/2022
Rebels (Emma Colins)
Rebels – Tome 1
Présentation de l'œuvre
Rebels est un roman de dystopie, premier tome d'une saga, écrit par Emma Colins et publié en auto-édition le 14 mai 2022. C'est le premier roman d'Emma Colins, qui n'a que 14 ans au moment de le publication. À l'origine, cette histoire n'avait pas pour but d'être édité et n'était seulement publié sur la plateforme de lecture et écriture Wattpad.
Le roman se découpe en deux parties et qui a permis à la jeune auteure d'acquérir une petite notoriété sur les réseaux. Elle a même pu organisé une séance de dédicasse, être invités à certains événements et pu sortir une version collector avec des goodies dont les exemplaires ont tous été vendus avant qu'elle ne puisse annoncer où on pouvait les trouver.
Sa communauté, la team tulipe, a déjà atteint plus de 6000 personnes (à ce jour) sur Instagram, plus de 1000 sur YouTube et plus de 51 000 sur TikTok, là où elle s'est fait connaître !
L'histoire
Nous sommes en 2070 lorsque la guerre prend fin. Ce n'est pour autant pas la fin des horreurs.
Alix Flecher a dix-sept ans lorsqu'elle passe les tests afin d'être répartie dans l'un des trois Patriam divisant la société, suite à cette fameuse guerre. Elle n'a alors qu'un objectif : protéger sa sœur quoi qu'il en coûte. Bien malgré elle, elle se retrouve mêlée à la rébellion menaçant de renverser le gouvernement. Entre amour et trahison, réussira-t-elle à garder sa sœur en vie et à sauvegarder son humanité ?
Mon avis
Cela faisait longtemps que je voulais lire Rebels.
J'ai découvert l'auteure sur Tik Tok et l'ai vue avancée dans ce projet. C'est incroyable de se dire que je tiens son roman entre mes mains.
Je l'ai lu en deux jours. Et pour cause...
La plume est douce et entraînante. L'ambiance en elle-même est agréable danses bons moments que vivent les personnages et leurs moments de complicité nous poussent à vouloir rester avec eux.
L'auteure est si jeune et je l'admire. Elle a su talent, c'est certain, et son parcours me donne tant d'espoir...
Il y a encore quelques coquilles, pardonnables, mais il y a surtout d'incroyables citations !
C'est un roman doux par l'écriture, que je vous conseille.
Alix est un personnage très intéressant et Marcus (ahhhhh)...
La fin est à la fois surprenant et vraiment triste sans en dire plus.
Cela m'a fait penser à Divergente, notamment.
J'ai hâte de découvrir le tome 2 ! (Update : j'en suis l'une des bêta lectrices, trop heureuse !)
Voici ma note :
Quelques citations
"Les gens qui sourient le plus sont ceux qui au fond d'eux souffrent le plus. Ils ont juste déjà utilisé toutes les larmes qu'ils pouvaient créé et sont lassés au point de ne plus rien ressentir."
— Première partie, chapitre 4, page 32.
"J'aurais souhaité vivre à une autre époque, dans un autre monde, sur une planète différente. Avoir une présidente différente, une vie différente. Ne pas être Alix Fletcher."
— Première partie, chapitre 11, page 73.
"L'humain est comme ça, il y a ceux qui cherchent désespérément à se raccrocher à quelqu'un de puissant et ceux qui veulent être la personne à laquelle on se rattache."
— Première partie, chapitre 11, page 78.
"Faire mal ou se faire mal pour rendre une douleur émotionnelle, physique, moins forte."
— Première partie, chapitre 12, page 81.
"Comment peut-on vouloir changer le monde sans changer sa mentalité ?"
— Première partie, chapitre 28, page 167.
"Ce sont donc bien les amis qui te font le plus de mal, ceux qui te connaissent le plus, ceux à qui tu donnes le pouvoir de te poignarder en leur faisant cadeau d'une si petite chose qu'est la confiance. Le plus drôle dans tout ça, c'est que ce n'est jamais un ennemi qui te trahit, mais la personne que tu aimes. Tu te confies à une oreille pour qu'une bouche le répète."
— Deuxième partie, chapitre 11, page 232.
"On oublie peut-être jamais, mais le temps est comme une pommade, à force d'en appliquer, la douleur s'étouffe pour ne laisser qu'un souvenir."
— Deuxième partie, chapitre 20, page 280.
"Chaque personne nous apprend une valeur, une qualité ou un défaut. Mon plus grand défaut a été de surprotéger quelqu'un qui pouvait le faire seule, ma plus grande qualité a été de ne pas perdre foi en l'humain qui m'a pourtant montré ses pires aspects. Chacun peut contribuer à sa manière à notre société, chacun peut faire bouger les choses, un brin de volonté et c'est déjà fait."
— Deuxième partie, chapitre 26, page 311.